Qui sommes-nous ?

Les principes de l'Industrial Workers of the World (IWW)

Fondé en 1905, le syndicat IWW est connu pour son fonctionnement démocratique, sa transparence, son internationalisme et son usage actif de l’action directe des travailleurs et des travailleuses.

L’IWW se distingue des autres syndicats par l’accent que nous mettons sur les éléments fondamentaux permettant de transformer les problèmes au travail en revendications syndicales gagnables : les relations de solidarité entre collègues, la démocratie et l’action directe.

Pour certaines personnes, un syndicat se résume à voter pour quelqu’un·e qui va négocier nos conditions de travail à notre place. Mais sans mobilisation, sans rapport de force et sans une volonté de passer à l’action autour des enjeux qui vous tiennent à cœur, votre vote ne servira pas à grand-chose.

La seule façon d’obtenir des gains permanents sur votre lieu de travail est d’y mettre en place une organisation syndicale solide et durable, qui s'appuie sur vos liens avec vos collègues et qui est prête à défendre vos besoins par des actions concrètes. L'IWW vous apportera un soutien adapté à votre situation pour vous aider à construire une telle organisation. 

Nous proposons un accompagnement, une formation et un suivi individuel au cas par cas.

Pourquoi mettre l’accent sur les relations de solidarité ?

Votre capacité à améliorer vos conditions de travail dépend de votre pouvoir collectif. La réelle solidarité repose donc sur l’organisation et les relations de confiance. Face à votre patron il faut agir ensemble ! Impossible de faire la grève pour de meilleures conditions si vous ignorez tout de vos collègues et ne disposez pas d'une structure pour prendre des décisions.

N’avez-vous jamais entendu un collègue se plaindre de la faible participation à une grève ou une action syndicale? Notre pouvoir réside dans notre nombre, notre organisation et notre volonté d’agir. C’est pourquoi les relations avec nos collègues sont importantes.

Le simple fait d’entretenir des relations solides avec vos collègues vous permettra d’améliorer vos conditions de travail grâce à des actions concertées et coordonnées !

L'action directe fait ses preuves

L'action directe peut être définie comme l'utilisation de tout outil, tactique ou stratégie que vous pouvez contrôler vous-même. Il s'agit d'utiliser des tactiques qui s'attaquent directement à votre problème. Elle est directe et simple et vous pouvez lui faire confiance. Elle réussit ou échoue en fonction de la qualité de votre idée, de la force avec laquelle elle est appliquée et de son adéquation à la situation.

L'action directe et la solidarité sont synonymes de victoire. Les seules tactiques de lutte et de défense auxquelles nous pouvons faire confiance sont celles que nous, les travailleur·ses, contrôlons. L'action directe permet d'obtenir des résultats. Pour nous défendre, nous devons nous unir et nous battre pour nous-mêmes.

Un syndicat démocratique

Pour nous défendre et défendre nos proches, nous devons nous regrouper au sein de syndicats. Mais le syndicat dont nous avons besoin est un syndicalisme démocratique. Sinon, comment pourrait-il défendre nos besoins et non ceux de nos employeurs ? Sinon, comment pourrons-nous contrôler nos propres luttes, définir nos propres objectifs et nos propres problèmes ?

Nous avons besoin d'un syndicat démocratique, d'un contrôle par la base et d'une démocratie directe sur le terrain pour livrer nos combats. 

Se former

Profitez du savoir d’organisatrices et d’organisateurs expérimenté·e·s et développez des compétences pour commencer à vous organiser avec vos collègues et adresser vos revendications

Tisser des liens

Découvrez comment transformer une simple discussion concernant des problèmes courants avec vos collègues en une force de mobilisation nécessaire à l’obtention de vos revendications.

Contactez-nous

Envoyer un email à info@iwwbxl.org pour nous faire part de votre problématique et voir comment nous pouvons vous aider à vous organiser et améliorer vos conditions de travail !

Préambule de la Constitution de l’Industrial Workers of the World (IWW)

A la création de l’IWW en 1905 les militant·es fondateur·ices écrivaient ce préambule qui constitua l’esprit combatif du syndicat.

« La classe ouvrière et la classe patronale n’ont rien en commun. Aucune paix ne sera possible tant et aussi longtemps que la faim et la misère accableront des millions de travailleuses et travailleurs tandis que la minorité́ que constitue la classe patronale s’arrogera toutes les bonnes choses de la vie.

La lutte entre ces deux classes doit durer jusqu’à ce que les travailleurs et travailleuses du monde parviennent à s’organiser en tant que classe, à s’emparer des moyens de production, à abolir le salariat et à vivre en harmonie avec la terre.

Nous considérons que la concentration de la gestion des industries dans les mains d’un nombre de plus en plus restreint de possédants rend la pratique du syndicalisme corporatif inapte à faire face au pouvoir croissant des patrons. Le syndicalisme corporatif favorise une dynamique d’opposition entre différents groupes de travailleurs et travailleuses au sein d’une même industrie, contribuant ainsi à la défaite mutuelle dans la guerre des salaires. De plus, le syndicalisme corporatif aide la classe patronale à induire les travailleuses et travailleurs en erreur en leur faisant croire que la classe ouvrière a des intérêts communs avec les patrons.

Ces conditions peuvent être changées : les intérêts de la classe ouvrière ne peuvent être servis que par une organisation constituée de telle manière que l’ensemble des membres d’une industrie donnée, ou de l’ensemble des industries si nécessaire, cessent de travailler aussitôt qu’une grève ou qu’un «lock-out» est déclaré́ dans n’importe lequel des services ou établissements concernés. Ainsi, affronter l’un ou l’une d’entre nous c’est nous affronter tous et toutes.

Au slogan conservateur « À travail égal, salaire égal ! » nos bannières doivent opposer le mot d’ordre révolutionnaire « À bas le salariat ! ».

La mission historique de la classe ouvrière est de supprimer le capitalisme. L’armée de la production doit s’organiser non seulement en vue de la lutte quotidienne contre les capitalistes, mais également de façon à maintenir la production lorsque le capitalisme aura été́ renversé. En nous organisant à l’échelle des industries, nous jetons les bases d’une société́ nouvelle à l’intérieur même de l’ancienne. »